24 novembre 2017 – 2 mars 2018
Agence Andersen & Associés – Luxembourg
L’enfant terrible de la peinture française est de retour, pour la première fois au Luxembourg, avec pour sa cinquième exposition personnelle en deux ans un vaste ensemble de travaux récents.
Artiste prolifique, frondeur et complexe, le non moins turbulent Jonathan Meese a déclaré à son propos : « Orsten Groom comes from the Middle Ages and the caves and keeps the history vivid in today’s art. He comes from the future.* » (« Orsten Groom vient des grottes et du Moyen-Age et garde l’histoire vivace dans l’art actuel. Il vient du futur. »). De fait, la peinture épaisse et saturée de cet artiste anachronique se présente comme un grand conglomérat, des « fatras » dit-il, d’une vaste récapitulation apocalyptique de l’Histoire et de l’histoire de l’art. Cette exposition présente ainsi une large sélection de travaux récents sous un de ces titres cryptiques qu’il affectionne : LARVAE SMORT REIGN.
Larva désigne à la fois le spectre et le masque dans le théâtre antique – un Mundus, comme les Romains appelaient cette ouverture par laquelle les Mânes envahissaient la cité des vivants.
Ce règne des morts, écrit par inadvertance « Règne de smort » fabrique par tournelangue celui de cette entité, « Smort », au carrefour des étymologies archaïques et des archétypes dont Orsten Groom est l’enquêteur.
